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Pour une place au Paradis

J’ai entendu de la bouche d’un religieux dire :


«La place à côté de Dieu se gagne par la souffrance. Et plus notre souffrance est grande, plus nous sommes près de dieu ».


J’ai été profondément choqué par ces propos. Il ne s’agit pas là d’une compétition, il n’y a aucune place à gagner.

- Suis-je meilleure que vous si par le passé, j’ai subi la perte d’un enfant, la maladie, un viol ou un inceste ?


- Par tous ces traumatismes vécus, aurais-je gagné une place privilégiée dans le royaume des cieux ? Et dans quel but ?


Lorsque je rentre dans une église, je ne peux me résoudre à penser qu’il faille être crucifié pour exister. (Je n’ai jamais compris cet auto-sabotage, ou ce masochisme).


Les croyances contrôlent, culpabilisent ce sont des méthodes anciennes et désuètes. Il n’y a jamais eu de Dieu, encore une croyance comme tant d’autres (la source, les galactiques, les anges…).


L’être humain est composer d’énergie et de fréquences, il a un pouvoir créateur immense, il est le créateur. Hélas l’être humain a besoin d’un sauveur, d’une approbation, il va donc donner son pouvoir à l’autre.


A commencer par ses propres parents et leurs propres croyances, puis s’en suit le cycle infernal des croyances transmises par les traditions, l’éducation et la société rentrant peu à peu dans les cases.


Le mensonge apparaîtra très vite dans la vie à commencer par la petite souris, le père Noël, les cloches et j’en passe…


Voici ma vision ici et maintenant, à travers ce vécu.


- Héloïse grandira au milieu d’une famille, elle ira à l’école pour être la meilleure et décrocher un diplôme pas forcément en adéquation avec ces envies. (peut-être motivé par le choix de ses parents).


- La rencontre avec son futur conjoint, naissance de deux enfants, l’achat d’une maison où l’on s’endette pour 30 ans, plus de vacances le budget étant serré.


- La routine prend toute la place, maison, boulot, dodo.


- Elle travaille 40 h par semaine au lieu de 35, fait un travail qui ne lui plait pas. Elle n’ose pas dire à ces supérieurs qu’elle aimerait ne pas faire d’heures supplémentaires, ou du moins qu’elles lui soient payées.


- Lorsqu’elle rentre chez elle, une deuxième journée de travaille commence pour elle.

- La vie de couple ressemble à une cohabitation bien-pensante. Puis il y a le crédit et les enfants, elle ne peut pas le quitter. Alors elle subit cette situation.

- Ne prends plus le temps pour elle, ni pour son couple, c’est l’oubli de soi.

- Le petit dernier est atteint d’une leucémie, le couperet tombe, c’est incurable.

- L’aîne se sent abandonné, et coupable de demander de l’attention alors que son frère est malade.

- Déchirement entre les parents ce deuil à eu raison de leur relation, c’est la fin du couple.

- L’aîne reste avec son mal-être, et voit ces parents se déchirer mutuellement.

- Dépression, colère, victimisation, et culpabilité.

- C’est alors la dérive, elle perd son travail, se retrouve à la rue, tombe dans les addictions.

- Son fils aîné ne veut plus la voir lui reprochant de l’avoir abandonné.

- Elle est rongée par la culpabilité, et tous ces choix qu’elle n’a pas osé prendre.

- Héloïse est en colère.


J’en conviens, cette histoire est dramatique, mais beaucoup de drame aurait pu être évité. Si elle avait fait ses propres choix en résonnance avec ses propres convictions et ses propres valeurs, et sans la peur du jugement de l’autre.


- Mérite-t-elle sa place auprès de « Dieu » ?

- A-t-elle bien souffert selon vous ?

- Pensez-vous qu’elle a expérimenter tous ceux-ci pour être près de Dieu ? J’en doute.


Et si c’est le cas, cela voudra dire qu’une fois encore, elle donne le pouvoir à une source l’extérieur.

Et si Dieu existe, il n’est pas plus puissant, ni plus fort que moi. Je ne lui donne pas ce pouvoir.

Il ne distribue pas non plus des bons points. C’est une croyance comme tant d’autres. Ce n’est pas la mienne.

Lorsque nous traversons des turbulences dans la vie, elles sont souvent le fruit de nos inactions.


Ma philosophie de vie est la suivante : j’essaye d’être la meilleure version de moi-même, faites de mes propres croyances ma devise est « ne fait pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ».


J’ai eu mon lot d’expérimentation, des belles leçons de vie, des moins bonnes, mais chacune m’a fait grandir.

Souvent, je me pose la question suivante : «me suis-je écouté ? Où ai-je subi» ?


Si en lisant ce texte, je vous ai froissé, alors j’en suis désolé ce n’était pas mon intention. Je n’ai fait qu’écrire ma propre réflexion et vous la partager.

Amicalement,

Rosa Vidal

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